• Interview imaginaire d'AVRIL

    L’interview imaginaire d'AVRIL

    Nos ministres témoignent…

    A la sortie du conseil des ministres, mercredi matin…

     C’est Christine Lagarde qui sort la première du perron de l’Elysée, une calculette à la main, elle vérifie ses prévisions économiques pour 2008.

     - Madame Lagarde s’il vous plait, par ici !

    - Ah oui, messieurs les journalistes, pouvez-vous m’être utile pour une fois. Comment entre t-on des chiffres négatifs sur cette calculette ? ! C’est bien la première année que ça m’arrive.

    - Ah bon ? Mais que représente ces chiffres madame la ministre ?

    - Et bien malheureusement étant donné que la consommation des ménages a baissé de 2% le mois dernier, mes prévisions de croissance n’ont jamais été aussi noires. Mais ne paniquons pas…TOUT VA BIEN !

     Aussitôt, voilà qu’arrive Eric Besson ministre de l’immigration. Il crie :

     - Ne m’adressez pas la parole messieurs les journalistes où bien je vous expulse tous d’ici en moins de deux !

     Face à ses propos, une bagarre éclate. Heureusement que la ministre de l’intérieur Michéle Alliot-Marie arrive d’un pas ferme et s’interpose.

     - Mais vous n’avez pas honte ! Vous allez encore faire augmenter les statistiques ! Elles ne sont déjà pas fameuses, alors faites moi le plaisir de cesser ces enfantillages !

     C’est ensuite Jean-Louis Borloo, ministre de l’environnement qui se dirige vers nous pour nous annoncer une grande nouvelle.

     - Je viens de proposer en conseil des ministres ce qui s’annonce être une véritable révolution écologique ! En plaçant une éolienne sur la tête de notre président de la république, étant donné son hyper-activité, on devrait produire l’électricité nécessaire pour tous le pays.

     Mais les journalistes lui demandèrent :

     - Très bien mais c’est une énergie qui n’est pas renouvelable. Quand Mr Sarkozy ne sera plus président, que fera t-on ?

     - et bien…..et bien……on n’en reparlera au prochain grenelle si vous le voulez bien….bon je vous laisse, au revoir messieurs…

     Enfin, c’est le premier ministre qui descend en dernier les marches. Il se dirige vers les micros d’un pas timide et sans même que les journalistes lui aient posé une question il dit :

     -Vous savez, le gouvernement n’a pas de baguette magique face à la crise.

     Les journalistes lui répondent en chœur :

     -on ne s’en serait pas douté !

    Propos receuillits imaginairement par Thomas.


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