• L’interview imaginaire

    Nos politiques nous racontent leurs vacances…

     L’heure de la rentrée à sonné. L’occasion pour moi de leur demander comment se sont déroulées leurs vacances d’été…Je commence par me rendre au ministère de la santé, où Roselyne Bachelot m’accueille…avec du recul…ne voulant pas risquer d’être contaminée par la grippe A. Je lui demande alors…

     -Où êtes vous allée vous réfugier pendant vos vacances madame la ministre ? Au Groenland ou bien dans le désert du Sahara ?

    Elle me répondit sans que je puisse comprendre grand chose. Me direz-vous, comme à l’habitude, mais cette fois-ci avec son masque de protection sur la bouche, elle était inaudible.

    Pas de temps à perdre, je file tout droit vers le ministère de l’économie.

    -Madame Lagarde bonjour…Ah ! vous avez passé vos vacances en Bretagne ?

    -Vous dites ça parce que je suis toute blanche ?… Si seulement…j’ai fais tous les sanctuaires religieux que j’ai pu afin de prier pour le retour de la croissance…Matin, midi et soir je n’ai cessé de prier. D’ailleurs, je compte me rendre tout de suite à Notre-Dame, voulez-vous m’accompagner ?

    -Volontiers, je vous suis…

    Arrivé dans la magnifique cathédrale, mon regard se détourna de suite vers une tête qui m’était familière. En m’approchant, je m’aperçu qu’il s’agissait de Monsieur Borloo, ministre de l’écologie, lui aussi venu prier, pour la planète. Quand je lui demandai, où était-il parti en vacances, il me répondis naturellement :

    -Quelque pars sur Terre !

    Sans doute ne voulait-il pas qu’on sache qu’il s’était fait le plaisir de partir à l’autre bout du monde contribuant ainsi au réchauffement de la planète.

    Je décide enfin de sortir de ce lieu austère pour me rendre rue Solferino, au siège du parti socialiste où je souhaite rencontrer Mme Royal. Arrivé sur les lieux, on me dit qu’elle est très occupée et qu’elle ne peut me recevoir.

    -Mme Royal s’excuse platement, me dit l’hôtesse d’accueille.

    -J’accepte volontiers ses nouvelles excuses…

    Propos imaginaires recueillis par Thomas GUITTET


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  • L’interview imaginaire de JUIN

    Martine et Ségolène témoignent...

    …avant leur meeting commun pour les européennes…

    Martine en meeting politique, …non, ce n’est pas le titre d’un nouvel album pour enfant de la célèbre héroïne, mais un fait bien réel. A Rezé la semaine dernière, la première secrétaire du parti socialiste a affiché de nouveau son union avec Ségolène Royal. J’ai décidé de les interviewer en exclusivité à l’approche des élections européennes…

     Ce matin là, Martine Aubry quitte la ville dont elle maire, L’île afin d’atteindre les côtes nantaises. Espérons qu’elle saura garder la tête hors de l’eau pour ce voyage qui s’annonce des plus tumultueux. C’est alors que je m’approche d’elle pour tenter de décrocher quelque mots.

     -Mme Aubry…ne craignez-vous pas de vous faire noyer par les évènements ce soir ?

    -Me noyer, moi ? Vous savez, le parti socialiste est plus uni que vous ne le pensez,…si j’éprouve des difficultés, quelqu’un viendra à mon secours…au pire, je peux toujours compter sur l’arche DELANOË.

    -Et pourquoi pas Mme Royal ?

    -Non, que diable ! Mais le meeting commun de ce soir s’annonce crucial. Je compte sur elle pour mettre l’ambiance. On a vu ces derniers temps qu’elle savait très bien le faire. Nous nous devons de nous rassembler tous ensemble, les militants socialistes, autour de moi.

    -il faudra du monde alors si l’on veut faire le tour…., répondis-je ironiquement.

    Prise de colère, elle refusera de répondre à mes autres questions. Heureusement que Ségolène Royal surgit soudainement de nulle part (comme souvent) et prit la relève en s’approchant de mon micro. C’est alors qu’elle hurla un mot qui lui tient à cœur :

    -FRA…TER…NI…TE  !

     Je lui demandai ensuite, très intrigué…

     - Pourquoi n’êtes-vous pas plus souvent aux côté de Martine Aubry ?

    - Mais, connaissez vous Martine Aubry ? Je vous pose la question…

    -Et de la part de qui allez vous présenter des excuses ce soir Mme Royal ?

    - je vous prie d’excuser Mme Aubry, chers militants socialistes. Elle ne sait plus ce qu’elle fait, ni ce qu’elle dit. Je suis particulièrement choquée qu’elle ne m’est point confiée de rôle au sein du parti. Sans moi, comment se relèvera le parti ? En continuant ainsi, c’est la chute du parti socialiste assuré !

     Ce sera aussi la chute de cet interview…

    PPropos recueillit imaginairements par Thomas


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  • L’interview imaginaire d'AVRIL

    Nos ministres témoignent…

    A la sortie du conseil des ministres, mercredi matin…

     C’est Christine Lagarde qui sort la première du perron de l’Elysée, une calculette à la main, elle vérifie ses prévisions économiques pour 2008.

     - Madame Lagarde s’il vous plait, par ici !

    - Ah oui, messieurs les journalistes, pouvez-vous m’être utile pour une fois. Comment entre t-on des chiffres négatifs sur cette calculette ? ! C’est bien la première année que ça m’arrive.

    - Ah bon ? Mais que représente ces chiffres madame la ministre ?

    - Et bien malheureusement étant donné que la consommation des ménages a baissé de 2% le mois dernier, mes prévisions de croissance n’ont jamais été aussi noires. Mais ne paniquons pas…TOUT VA BIEN !

     Aussitôt, voilà qu’arrive Eric Besson ministre de l’immigration. Il crie :

     - Ne m’adressez pas la parole messieurs les journalistes où bien je vous expulse tous d’ici en moins de deux !

     Face à ses propos, une bagarre éclate. Heureusement que la ministre de l’intérieur Michéle Alliot-Marie arrive d’un pas ferme et s’interpose.

     - Mais vous n’avez pas honte ! Vous allez encore faire augmenter les statistiques ! Elles ne sont déjà pas fameuses, alors faites moi le plaisir de cesser ces enfantillages !

     C’est ensuite Jean-Louis Borloo, ministre de l’environnement qui se dirige vers nous pour nous annoncer une grande nouvelle.

     - Je viens de proposer en conseil des ministres ce qui s’annonce être une véritable révolution écologique ! En plaçant une éolienne sur la tête de notre président de la république, étant donné son hyper-activité, on devrait produire l’électricité nécessaire pour tous le pays.

     Mais les journalistes lui demandèrent :

     - Très bien mais c’est une énergie qui n’est pas renouvelable. Quand Mr Sarkozy ne sera plus président, que fera t-on ?

     - et bien…..et bien……on n’en reparlera au prochain grenelle si vous le voulez bien….bon je vous laisse, au revoir messieurs…

     Enfin, c’est le premier ministre qui descend en dernier les marches. Il se dirige vers les micros d’un pas timide et sans même que les journalistes lui aient posé une question il dit :

     -Vous savez, le gouvernement n’a pas de baguette magique face à la crise.

     Les journalistes lui répondent en chœur :

     -on ne s’en serait pas douté !

    Propos receuillits imaginairement par Thomas.


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  • L’interview imaginaire de MAI

    Nos députés témoignent

    ...lors d’une séance à l’Assemblée nationale.

     Ce jour ci, c’est une séance ordinaire à l’assemblée nationale. Les députés sont….comme à l’accoutumée….très absents. Trois d’entre eux seulement sont présents sur les bancs. J’ai décidé de les interroger…

     - Monsieur Bayrou, s’il vous plait….s’il vous plait ????…..

    - Oui….c’est moi. Quel heure est-il ? C’est bientôt terminé ?

    - Ah mais, vous vous étiez donc endormi ?

    - Visiblement oui. Enfin c’est une habitude. Mais chut ! Il faut dire qu’on s’ennuie drôlement ici. Beaucoup de bla bla bla pour au final pas grand chose.

    - Mais pourquoi venez-vous alors Mr Bayrou ?

    - Et bien pour redorer mon image. Je montre que moi je ne suis pas passif et que je fais vivre notre démocratie au moins !

    - ….en dormant…. ? lui demandais-je

    - et bien….oh et puis allez donc enquiquiner les autres aussi…

     Quelques sièges plus à gauche, ou plutôt…très à gauche, c’est Madame Marie George Buffet vers lequel je me dirige.

     - Bonjour, je vous dérange ? Vous n’écoutez pas le débat ?

     - Non. C’est à mourir d’ennuie et un peu que vous me dérangez ! Je note sur mon calendrier mes prochains rendez-vous….et il y en a ! Demain manifestation à Lyon, vendredi je protesterai devant l’Elysée, samedi manifestation de soutien aux agriculteurs et dimanche pas de répit, idem !

     Tout en haut de l’hémicycle, un autre député tient dans ses mains un journal grand ouvert. C’est Mr François Hollande.

     - Bonjour. Vous lisez quoi monsieur le député ?

     - Je scrute en détail le journal que je hais le plus ! Ce canard enchaîné parle de moi chaque semaine ! ça va mal finir !

     -Ah mais ne vous fâchez pas ! Ce sont les gens comme vous qui font vivre la presse. Et j’ai de quoi alimenter un peu plus les quotidiens désormais…

     - Comment ça ?

     - Je vais pouvoir dire dans mon journal que vous préférez lire les articles qui parlent de votre cas plutôt que d’écouter en séance à l’Assemblée….

     - Ah ah ah….vous ne me faites pas rire du tout.

    C’est alors qu’une bataille éclate, si bien que Mr Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale est dans l’obligation d’interrompre la séance au grand bonheur de l’assistance qui pousse un ouf de soulagement !

     Propos recueillis imaginairements par Thomas.


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